La feuille de coca agit comme stimulant. Elle favorise l’ouverture des voies respiratoires et apaise l’impression d’asphyxie du mal des montagnes. La consommation de coca remonte aux premières sociétés andines. Les Incas à partir du XIIIème siècle en ont fait une plante sacrée. L’art de mâcher les feuilles : on en fait d’abord une petite chique que l’on met dans la bouche, entre la joue et la gencive ; c’est le liquide extrait de cette chique qui, avalé, transmet ses vertus. Au XIXème siècle, le chimiste Albert Niemann a su extraire des feuilles une substance active qu’il nomma « cocaïne ».