« A Mayotte, tout le monde doit faire son examen de conscience ». Entretien avec Fahad Idaroussi Tsimanda
Depuis plusieurs années, la situation sécuritaire à Mayotte n’a cessé de se dégrader. Dernier épisode en date, l’annonce par le gouvernement français du lancement de l’opération Wuambushu a suscité un regain d’espoir, mais aussi des interrogations au sein d’une population mahoraise excédée du chaos sécuritaire régnant sur l’île. Docteur en géographie et chercheur associé au LAGAM, Fahad Idaroussi Tsimanda nous explique, au plus proche du terrain, combien migrations clandestines, pauvreté, insécurité et sous-investissement de l’Etat ont participé à la création d’une situation chaque jour plus inextricable.
Bon soir M. TSIMANDA. Comment va ? Très fier de vos analyses, notamment la partie conclusive, en tatnt qu’ancien doctorant de géographie sociale (Mon projet de thèse porte : Le Tissu associatif et l’éducation Populaire, Clé pour le développement de Mayotte). Je suis désireux de partages d’expériences de recherche.