[Lu dans la presse] Après le 19e Congrès du Parti communiste chinois, bilan et perspectives, par Emmanuel Véron
Membre de la Société de Géographie, le géographe Emmanuel Véron analyse à travers deux articles pour le journal en ligne The Conversation le 19e Congrès du Parti communiste chinois (PCC). De la manière dont le PCC a fait de l’aménagement du territoire un pilier des stratégies de modernisation du pays au bilan des discussions, ces deux textes sont essentiels pour comprendre le rôle international actuel et futur de la puissance chinoise.
19ᵉ Congrès du PCC : comment la Chine aménage son territoire pour mieux affirmer sa souveraineté
(The Conversation, 22/10/2017)
Le 18 octobre s’est ouvert le 19e Congrès du Parti communiste chinois (PCC), un temps particulièrement fort pour la politique intérieure de la Chine : il permet le renouvellement du Comité central et des principales instances dirigeantes du pays.
Le décorum participant au Congrès est à son apogée : sécurité renforcée, affichages accrus dans l’espace public, rumeurs politiques sur le leader, blocage de certains axes de communication, mise à l’arrêt d’usines autour de Pékin pour laisser apparaître le ciel bleu…
Au cœur des décisions, des réformes pour la montée en puissance de la Chine sont égrenées jour après jour.
Parmi les grands axes de modernisation, l’aménagement du territoire tient une place toute particulière.
En effet, au regard des échelles et des enjeux géographiques de ce géant territorial, Pékin poursuit l’aménagement territorial visant à un triple rééquilibrage : réduire les écarts de développement entre les régions côtières, centrales et de l’Ouest ; développer le monde rural et son agriculture en parallèle de la poursuite de l’urbanisation et enfin, développer dans les territoires un système financier moderne…
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La Chine confirme ses velléités de conquête du monde, menée par un Xi tout puissant
(The Conversation, 26/10/2017)
Le 19e Congrès du Parti communiste chinois (PCC) s’est achevé ce mardi 24 octobre par la consécration du président XI Jinping, dont le mandat à la tête du parti est renouvelé, mais surtout, dont le nom et la pensée ont désormais été inscrits dans la charte du PCC. Un symbole fort qui élève Xi au rang de leader incontesté, au même titre que l’était Mao Zedong.
Or, ce leadership chinois sur le monde est bien ancré dans le programme politique du parti, fixé dans le cadre de ce 19e congrès pour les cinq prochaines années.
Pourtant la situation géopolitique demeure incertaine, voire instable : risques nucléaires en Corée du Nord, mouvements islamistes en Chine et à ses frontières, récessions économiques en Europe, en Amérique latine…
Malgré ces défis, la Chine entend s’engager encore plus sur la scène internationale, comme l’avait déjà exprimé Xi à Davos en janvier dernier, s’érigeant alors en apôtre du libre-échange.
Cette prise de position se veut une démonstration de la stabilité et de la montée en puissance du pays, qui espère maintenir un niveau annuel de croissance élevé, actuellement autour de 6 % du PIB.
Le 19e Congrès lance ainsi un nouvel élan dans l’ascendance de la puissance chinoise afin d’établir un niveau de superpuissance jouxtant celui des États-Unis.
Nouvelles technologies, innovations et enjeux climatiques sont ainsi devenus depuis quelques années des enjeux clefs pour Pékin…
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